Home page icon A propos du boson de Higgs

Massification de l’Energie universelle

 

La massification de l‘Energie universelle est l’un des processus mystérieux qui de toute éternité, permet de générer et de régénérer le monde ; les philosophes se doivent donc de suivre les travaux des physiciens en la matière.

 

Encore faut-il veiller à l’interprétation de leurs expériences ne serait-ce que parce que ces interprétations s’appuient sur des a priori, en particulier celui selon lequel certaines particules n’auraient pas de masse ; il est vrai qu’il est difficile de mesurer la masse de particules comme le photon, qui serait 10 milliards de milliards de fois moins massique que l’électron.

Or, pas de science sans mesures !

 

Il est donc vain de chercher à imaginer les processus qui génèrent la masse des constituants les plus élémentaires du réel, uniquement  à l’aide de moyens expérimentaux, même puissants et coûteux ; d’ailleurs, les tentatives visant à expliquer les causes primordiales à l’origine du monde, font appel plus qu’aux sciences : à la philosophie et à la théologie !

C’est pour cela que, selon nous, l’état massique même le plus infime, de par les ondes électromagnétiques qui lui sont associées, est celui qui permet la mémorisation et la diffusion du sens dans l’univers.

 

En quoi cependant, les connaissances actuelles du monde des particules, notamment celles concernant le boson de Higgs et son champ, aident-elles à cerner le processus de massification de l’Energie universelle ?

 

------------------

 

Préalablement, car cela n’est jamais dit, précisons l’importance de la compréhension du temps non seulement dans les discours philosophiques et théologiques, mais également lors de l’interprétation des observations scientifiques.

En effet, postuler un commencement au temps conduit également à postuler un commencement à l’univers, et vice-versa.

En revanche, si le temps est reconnu comme une potentialité de nature  transcendante, qui après son actualisation, permet d’inscrire les évolutions des phénomènes, dans des chronologies,

l’univers peut être reconnu comme un éternel chantier à jamais inachevé, ce que nous croyons.

Plus précisément, nous imaginons l’univers tel un incommensurable et éternel ensemble d’incessantes créations.

 

Ces créations mettent en jeu de multiples structures "clé" constituées de nombreux types d’énergies (cinétique, thermiques, électrique, atomiques, …) et de matières, notamment les quelques 115 éléments chimiques (hydrogène, oxygène, …,fer, …, argent, …uranium, …),

structures qui constituent le réel sensible au sein duquel nous évoluons et ce, suivant des processus impliquant, tous, des chronologies.

 

D’ailleurs ces faits conduisirent de grands esprits scientifiques tel Henri Poincaré (1854 – 1912), à pressentir l’existence d’une relation entre l’énergie, la masse de la matière et la vitesse de la lumière.

Ce fut néanmoins Albert Einstein (1879, 1955) qui tira et exprima la quintessence de leurs travaux, sous le couvert de l’équation désormais classique : E = mc².

 

Cette formulation est cependant univoque c'est-à-dire exprime uniquement le passage de l’"état énergie" à l’"état matière" ; or, compte tenu des récentes observations cosmiques obtenues grâce aux extraordinaires moyens techniques dont disposent désormais les chercheurs, nous considérons que dans certains pans de l’univers, de la matière redevient énergie et retrouve ainsi son état originel.

 

A l’équation E = mc², nous préférons donc l’équation E mc² qui permet d’exprimer  l’incessant et universel recyclage de la matière en énergie ; en d’autres termes, nous considérons que la matérialisation et la dématérialisation,  

plus exactement la massification et la démassification de l’Energie universelle sont deux processus fondamentaux qui permettent de générer et de régénérer le monde, c'est-à-dire qui permettent l’éternelle dynamique de l’univers.

Que pouvons-nous en dire, raisonnablement ?

 

*

 

La massification de l’Energie universelle ne s’est pas produite, comme cela est communément dit, en une seule fois après un big-bang originel ; dans le cosmos il y eut, il y a de toute éternité, de multiples bangs comme l’atteste le caractère anisotrope du rayonnement froid (fossile),

de multiples bangs corrélatifs de dématérialisations d’immenses parties de l’univers (les trous noirs en sont probablement les expressions singulières).

 

Bien évidemment, cette massification s’effectue, au tréfonds du réel ; elle donne naissance à des particules primordiales qui probablement échapperont à jamais, à toute expérimentation en raison de leur infiniment petit degré de massification.

Les particules primordiales précèdent ainsi les(des) particules de plus en plus massives formant l’extraordinaire chaîne de complexification de la matière qui conduit au phénomène de la vie,

et montrent aussi, que dans l’univers tout n’est pas possible et que les voies d’évolution sont inexorablement associées à des contraintes universelles insurmontables.

 

Rappelons qu’actuellement les physiciens détectent ou imaginent quelque 10.000 espèces d’évènements quantiques dont 7 à 8000 noyaux envisageables, 2000 noyaux plus ou moins reconnus et environ 250 noyaux stables ne conduisant qu’à une bonne centaine d’éléments chimiques (cf. Table de Mendeleïev).

 

En rapporter l’ensemble de manière exhaustive, ne conforterait guère plus notre argumentaire concernant la massification de l’Energie universelle ; nous ne considérerons donc que le boson de Higgs qui se révèle être la particule "accessible" la plus proche, relativement, des particules primordiales ; celui-ci est d’ailleurs l’objet d’intenses expérimentations par le biais du Grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus grand accélérateur de particules du monde ; pour l’histoire, ce collisionneur est un anneau de 27 km de circonférence à 100 mètres sous terre, qui permet de générer des chocs frontaux de particules préalablement accélérées à des vitesses proches de celle de la lumière.

 

Pour définir le boson de Higgs qui est reconnu comme le quantum du champ de Higgs, et exprimer ses comportements, les physiciens utilisent évidemment, un langage très ésotérique compréhensible par de seuls initiés ; par bonheur, la quête des causes primordiales, ne nécessite pas vraiment d’en connaître les subtilités.

 

Nous retenons ainsi qu’à ce niveau fondamental de structuration de la matière, il existe de multiples particules insaisissables car extrêmement instables ; que le boson de Higgs, récemment mis en évidence aux dires des physiciens, soit l’une de celles-ci, n’est donc pas une révolution mais une avancée dans la connaissance du monde des particules,

une avancée qui a demandé des investissements considérables dont il n’est pas certain que "le jeu en vaille la chandelle" (le concurrent de l’LHC du CERN, le Tevatron américain, a été définitivement arrêté en 2011, pourquoi ?). 

 

Cependant, bien qu’il ne s’agisse pas d’une avancée dans la connaissance des causes primordiales, ces  travaux conduisent à s’interroger davantage à propos de la dynamique quantique ; par exemple, 

ce boson (et les phénomènes qui l’accompagnent), évolue-t-il indépendamment dans un espace spécifique à l’instar du photon dans l’espace ?,

quel est son rôle ?

 

Selon les scientifiques,

"Le boson de Higgs donnerait une masse aux bosons de jauge de l’interaction faible (bosons W et boson Z) en leur conférant des propriétés différentes de celles du boson de l’interaction électromagnétique : le photon,

Nous nous gardons de cette compréhension. 

 

Convaincus que nous évoluons dans un cyber monde où le sens est omniprésent et où le temps est une potentialité universelle qui est actualisée, en fonction de nécessités, sous le couvert de durées, ces intervalles qui ne sont pas de l’espace mais d’ordre transcendant,

nous considérons que toute interprétation de phénomène implique une large ouverture d’esprit et une grande rigueur sémantique.

De ce fait, il convient de dire qu’une particule, quelle qu’elle soit, ne donne rien, mais permet de  donner !

En outre, toute particule est l’expression d’énergie plus ou moins massifiée sinon elle demeurerait inaccessible comme l’est l’Energie universelle ; en d’autres termes, toute particule est caractérisée par son(un) degré de massification, détectable ou non.

 

Ajoutons, à l’instar des scientifiques, que "la durée de vie du boson de Higgs, isolé, est trop brève pour qu’il soir détecté directement ; on observe ses produits de désintégration, voire les produits de ses produits de désintégration, tout en sachant que des événements quantiques mettant en jeu des particules ordinaires, peuvent produire des signaux similaires à ceux des bosons.

La complexité des phénomènes intervenant tant dans la production que dans la détection de ces particules, conduit alors à raisonner en terme de statistiques plutôt qu'en terme d'identification formelle à 100%.

De telles démarches statistiques impliquent donc l’analyse de très nombreuses collisions  expérimentales pour que les niveaux de probabilité soient suffisants.".


Quant au comportement des boson de Higgs dans l’espace au sein duquel ils évoluent, dans le champ de Higgs comme il est actuellement dit, il demeurera, probablement à jamais, un mystère insondable.

 

D’ailleurs, nous rejetons les versions du genre :

"Ils interagissent avec ce champ (contrairement aux photons) et avancent à travers l'espace comme s'ils se mouvaient dans une « mélasse » épaisse ; de cette manière, ils acquièrent une masse effective.

A haute température (à haute énergie), l'espace n'est plus rempli de cette mélasse Higgsienne,  un peu comme si la température l’avait fluidifiée.

La masse ne serait donc qu'une manifestation des interactions incessantes qui se déroulent dans le champ de Higgs, où baignent les particules les plus élémentaires.".

 

Néanmoins, nous sommes convaincus qu’il y a massification de l’Energie universelle, au niveau le plus élémentaire de la matière.

Quelles en sont les causes primordiales ? 

Hélas, répétons-nous, les expérimentations scientifiques, seules, et les théories corrélatives, ne permettront jamais de répondre de manière crédible !

 

En effet, les scientifiques en sont encore à s’appuyer sur une compréhension a priori du temps selon laquelle celui-ci eut un commencement (et aura une fin).

Et, comble, ils croient aussi, que l’univers est régi par des lois comme si celles-ci avaient le pouvoir de reconnaître, de juger, de choisir, …et de décider.

Dans l’univers il existe des comportements immuables que nous pouvons représenter (formaliser) par des lois, ce qui est fort différent.

 

Ils ignorent en outre et systématiquement, qu’à tout niveau de structuration de la matière, il y a respect du sens, notamment, respect de chronologies rigoureuses par le biais de durées.

Or cela n’est pas si banal qu’il paraît puisque les durées, ces intervalles non spatiaux mais d’ordre transcendant, sont néanmoins actualisées à l’aide de repères physiques (le cadran d’une montre par exemple), comme d’ailleurs sont actualisés les concepts, les idées, les théories scientifiques, …, par le moyen des langages écrits.

 

Vous saisissez alors, qu’en tout homme, en tout être, en tout état du réel, il y a sans cesse interaction entre physique et transcendant, matérialisé et potentiel, temporel et éternel.

C’est pourquoi, à propos de la massification de l’Energie universelle qui conduit au monde physique dans lequel nous évoluons, nous considérons qu’elle ne se pourrait sans une source potentielle, hors du temps et de toute dimension,

une source éternelle qui n’est autre que l’Energie universelle des scientifiques, que nous dénommons également: Pouvoir unitaire de la matérialité.

En d’autres termes, l’Energie universelle peut être considérée comme le substratum physique du réel, c'est-à-dire, comme la source mère, intemporelle et sans dimension, dont la "massification" et la "démassification", permet, de toute éternité, de générer et de régénérer le monde.

 

Surgissent alors deux interrogations lancinantes :  

pourquoi l’Energie universelle plutôt que rien ?,

quel est le Pouvoir créateur unitaire transcendant qui conduit ces processus ?

 

 

Paul Moyne

http://www.paulmoyne.com