Home page icon    LUCIEN AYISSI ET LA CORRUPTOLOGIE : DE LA CRISE DE L’ETAT DE DROIT AU NIHILISME POLITIQUE DANS RATIONALITE PREDATRICE ET CRISE DE L’ETAT DE DROIT

      Mots clés : corruption-corruptologie-rationalité prédatrice-nihilisme politique-prédateurs sociaux-Etat de droit-philosophie université de Yaoundé 1

RÉSUMÉ

Vu la perpétuation de la corruption dans notre société, ne devons-nous pas fonder une théorie a fortiori une science de la corruption ? Ceci permettant d’atténuer ou d’amoindrir le degré de la corruption ? Cet article vise à expliquer les concepts de rationalité prédatrice et crise de l’Etat de droit chez Lucien Ayissi (philosophe camerounais) qui sont insécables de la nouvelle science ou théorie qui est la corruptologie.

Lucien Ayissi est en quelque sorte professeur de philosophie à l’université de Yaoundé 1, il est l’auteur entre autres de Corruption et gouvernance,  Paris Harmattan 2003, Corruption et pauvreté Paris Harmattan 2007, Rationalité prédatrice et crise de l’Etat de droit, Edition Harmattan 2011, « corruption et droit de l’homme », in Revue camerounaise de sociologie et anthropologie1998.

Notre étude porte sur la corruptologie chez Lucien Ayissi plus précisément dans son livre  intitulé Rationalité prédatrice et crise de l’Etat de droit, Edition Harmattan 2011. Dans ce livre, le brillant penseur fait une analyse philosophique des comportements corruptologiques de certains  hommes d’Etat qu’il appelle predateurs sociaux. C’est-à-dire il questionne et interroge l’objet d’étude de la « corruptologie » qui est la rationalité prédatrice, en montrant comment cette dernière rend problématique l’Etat de droit. Substantiellement, il fait une analyse philosophique des comportements de type corruptologique.

Par rationalité prédatrice, il entend un ensemble non seulement  de comportements essentiellement égoïstes de certains rogue citizens ou res manducans encore appelés prédateurs sociaux ou asticots sociaux qui prennent l’Etat pour une proie ou tout simplement un consommable dont il s’agit de consommer continuellement, mais aussi et surtout un type de rationalité qui s’oppose à la rationalité politique de l’Etat de droit qui se traduit par l’appropriation de la res publica, par des « collusions mafieuses », des « prévarications » de toute forme. Ce type de rationalité essentiellement péjorative met en crise la finalité de l’Etat qui est de maintenir la paix, la justice sociale et la protection des droits de l’homme.

La rationalité prédatrice nous dit l’auteur est ce que Georges Bastide appelle le « droit passionnel » c’est-à-dire ces accointances de complocité et de complicité qui consiste en l’abstraction de toute valeur morale, dénuées de l’intérêt général, bouclées par les références appétitives d’intérêt egoistique. Quelle est la maxime de la rationalité prédatrice ? En réponse, l’être de cette dernière se réduit à ce que le philosophe appelle le « manger »,  en ceci, pour exister le rogue citizen doit consommer continuellement l’Etat. Au lieu ainsi de « cogito ergo sumo » comme disait Descartes, encore moins de « computo ergo sum » comme dit Morin, il s’agit là selon l’auteur  de « manduco ergo sum » c’est-à-dire « je mange donc je suis », c’est cette maxime de la mangeabilité qui traduit conceptuellement la rationalité prédatrice. Compte tenu du fait que les rogue citizens se réduisent à ces rages boulimiques dont l’essence est la manducation et subtilisation de la res publica en sui generis. La rationalité prédatrice est à la fois interne et exogène à l’Etat. Les autres Etats peuvent ainsi être des prédateurs pour les autres, en ceci où les Etat nantis non seulement pillent les autres Etats mais aussi exercent une autorité sur la souveraineté de l’Etat, on parle ainsi du nihilisme exogène :

quand le nihilisme politique tel que nous l’avons conçu, n’a pas de cause endogène, il est le fait d’une prédation politique exercée du dehors sur la souveraineté d’un Etat par ceux qui sont déterminés à le vampiriser politiquement et économiquement (…) qui donne à la proie l’impression fausse que son prédateur est soit un ami, soit un partenaire bienveillant qui collabore à son développement au moment même où il travaille effectivement à son anéantissement. D’où la nécessité de toujours se méfier des Etats prédateurs[1].   

En bref, la rationalité prédatrice est le mapartisme ou cet homo manducans ayant une conscience absolument gastronomique et egoistique qui fait de l’Etat un rien politique au travers du trou ou du vide qu’il a créé par ses dents, d’où le concept du nihilisme, il affirme :

Elle pervertit (la rationalité prédatrice) l’humanité et la citoyenneté des individus, vicie leur perception de l’Etat et entrave la réalisation d’un vivre ensemble juste et pacifique, dans la mesure où les divers prédateurs sociaux font de l’Etat une proie dont ils s’approprient la substance politique et économique[2].

De la sorte, la corruption est pour le philosophe l’expression immédiate et exacte de la rationalité prédatrice qui est cette « manducation » et « subtilisation »  en sui generis de la res publica, c’est ainsi dit-il un comportement de type « zoologique ». Ainsi, le problème sous-jacent est celui du rapport, rapport bien sûr de synallagmatique entre la crise de l’Etat de droit et le nihilisme politique. Qu’est-ce que la crise de l’Etat de droit a fortiori l’Etat de droit ? Qu’entend le philosophe par nihilisme politique a fortiori nihilisme ?  Comment la rationalité prédatrice rend-elle problématique l’Etat de droit et conduit au rien politique ? Quels sont les motifs de la rationalité prédatrice ? Comment l’inflation de la rationalité prédatrice met en crise l’Etat de droit ? Comment l’Etat devient la proie des prédateurs et des asticots sociaux ? Quelle est la portée d’une telle pensée dans notre contexte sociopolitique ?

 

LUISANCE NOTIONNELLE : QU’EST-CE QUE LA CRISE DE L’ETAT DE DROIT ? QU’EST-CE QUE LE NIHILISME POLITIQUE ?

A priori, l’Etat de droit est un système politique  dans lequel les pouvoirs publics se soumettent effectivement aux lois, il est ainsi une nation dans laquelle les pouvoirs publics, les agents de l’Etat ou du moins l’Etat lui-même est soumis aux lois au même titre que les citoyens, ils sont de la sorte tous égaux devant la loi sans aucune distinction de quelques natures sexe, âge, et race. La crise de l’Etat de droit c’est-à-dire le fait que l’Etat de droit devienne problématique se traduit  par la non application des lois et des institutions de référence par les agents de l’Etat, par la connivence et le laxisme, par des prévarications de tout genre et par la manducation et la subtilisation de la chose publique par les prédateurs sociaux.

A l’en croire, la crise de l’Etat de droit : « est consécutive soit à la non instrumentalisation des normes publiques de référence, soit à l’exercice intermittent de celles-ci, est propice à la construction d’un ordre moral dominé par la rationalité prédatrice »[3], cette crise s’exprime par ce rongement et ce videment ou vidisme  de l’Etat par les nihilistes sociaux qui consiste en la vidation politique, économique et institutionnelle de l’Etat, ce dernier devient une proie. Notre auteur affirme davantage : « en effet, la crise de l’Etat de droit est ce qui est de nature à faire prospérer les comportements prédateurs sur la scène sociopolitique »[4]. De la sorte, l’Etat de droit est en crise lorsque la rationalité prédatrice est en inflation. L’auteur précise sa démarche comme suit :

 Penser donc la crise de l’Etat de droit due à l’inflation de la prédation sociale dans sa perspective de sa correction, revient d’abord à s’interroger sur la possibilité de référer la gouvernance à l’éthique du vivre-ensemble, afin qu’elle ne soit plus pathologiquement affectée par la prédation institutionnelle qui débilite l’Etat au point d’en faire un rien politique. Cela revient également à penser les modalités de la correction de l’impunité dans le sens de la protection de la citoyenneté et de l’humanité des individus contre une prédation sociale dont le développement prédispose le vivre-ensemble au chaos[5].    

La crise de l’Etat de droit causée par les rogue Citizen qui ont affectés pathologiquement l’Etat en créant des vides, est la cause du nihilisme politique. En quoi consiste le nihilisme politique à fortiori le nihilisme ?

De par son étymologie nihil désignant rien. Le nihilisme politique est le rien politique chez notre auteur. C’est en fait la destruction est le dérèglement des institutions étatiques par les res manducans. Ainsi, il est le fait que l’Etat est vidé de ses objectifs, vide de la protection des droits de l’homme, vide de la justice, vide de la paix et vide de ses missions régaliennes, vide de son autorité. La cause profonde de ce vide réside dans la « rage boulimique » des rogue citizens qui ont fait de l’Etat un rien politique en le suçant.

 Pour expliquer la notion du nihilisme politique, l’auteur commence par énumérer ce qu’il n’est pas ;  il n’est pas cette « critique anarchiste de l’Etat » ou le nihilisme russe, il n’est pas « question du nihilisme des gnostiques[6] qui prônent le retour au rien primordial », il ne s’agit pas également du nihilisme de Nietzsche « inspiré du nihilisme russe et du pessimisme de certains écrivains français », à cet effet,  il dit : « le nihilisme dont il est question ici n’est pas celui qui consiste à nier certaines valeurs de l’être. Par conséquent, il ne s’agit pas du nihilisme comme cette critique de la raison, de la politique et de la morale qui est motivée par leur caractère axiologiquement délétère »[7] ; De quel nihilisme s’agit-il alors ?

Pour nous, le nihilisme des prédateurs sociaux peut s’expliquer par le vide politique qui caractérise désormais l’Etat postmoderne : devenu le vigile d’un Marché qui lui impose les dures nécessités de sa dynamique économique, au point qu’il n’arrive plus à aider les citoyens à faire face aux divers impératifs historiques, l’Etat n’est intéressant lorsqu’on peut en faire un consommable. Le nihilisme politique des prédateurs sociaux peut aussi s’interpréter comme la conséquence de cette crise d’identité et de souveraineté qui affecte l’Etat en tant qu’institution et qui suscite, chez les citoyens, un sentiment de profonde désaffection politique consistant à ne plus croire en rien. C’est ce sentiment qui entretient en eux la désolante conviction que l’Etat n’est plus rien, sinon un simple consommable que les rogue citizens peuvent soumettre à la loi gastronomique de leurs préférences appétitives. Ainsi, malade de ses non-sens politiques, l’Etat devient une proie facile pour les prédateurs sociaux.[8]

Le rien politique, c’est ce vide que l’  « homo manducans » creuse constamment dans les institutions sociopolitiques  avec ses dents. Ce vide est d’autant plus aisé à creuser que le politique n’assume pas son devoir de protéger le bien public contre l’appétit dévastateur des prédateurs sociaux[9].

Pour mieux cerner ces notions, il nous est nécessaire d’en dégager les motifs des prédateurs sociaux.      

MOTIFS DE LA PRÉDATION

Le rien politique est la conséquence nous dit l’auteur de la manifeste pauvreté qui frappe et affecte certains voyous sociaux,  la cupidité des prédateurs sociaux, et la permissivité ou l’impunité de l’Etat.

Nous sommes sans ignorer que la pauvreté est l’une des causes qui causent le développement de la corruption  dans notre société. En ceci qu’il est difficile pour le pauvre d’être honnête. Cette logique voudrait que, parce nous sommes pauvres, on s’approprie de la chose commune. Voilà pourquoi l’auteur dit  que le fait d’être «comme maitres et possesseurs » de l’Etat dérive  « soit du fait d’une pauvreté qui a frappé son existence (prédateurs sociaux ) du sceau de la marginalité sociopolitique, il ne se rend pas compte qu’il participe dangereusement à la désintégration politique de l’Etat »[10]

L’impunité ou la permissivité se traduit par le fait  que l’Etat ne trouve indiffèrent aux comportements prédateurs, en claire, la pérmissibilité est le fait que l’Etat donne la permission aux asticots sociaux de le dépouillé. L’auteur affirme :

La société ne peut se dissoudre lorsque les institutions politiques du politique ne sont pas appliquées ou lorsque le laxisme de ce dernier par rapport à l’existence des règles générales de la justice et de l’équité fait le lit de l’impunité. Dans cette optique, la connivence ou le laxisme dont le politique peut faire preuve par rapport aux pressions prédatrices que les individus exercent sur la gouvernance, apparaissent comme des modes de violation de la promesse qui sont aussi blâmables que toutes les autres formes de traîtrise et de rupture de foi [11]

La cupidité des prédateurs sociaux se traduit par le fait que, ces derniers deviennent des fervents amoureux de l’argent de l’Etat, les rogue citizens deviennent ainsi fou exacerbement et exponentiellement  de la richesse publique. Ils sont ce que Platon appelle dans La République, « des gueux et des gens affamés de richesses personnelles », la cupidité de ces gens-là est si grandiose à tel point qu’elle est semblable à celle d’Eriphyle qui sacrifia nous dit Platon sa femme pour obtenir un « collier ».

 

DE LA CRISE DE L’ETAT DE DROIT COMME CAUSE ET CONSEQUENCE DE LA  PREDATION SOCIALE

Lorsque l’Etat de droit est en crise, on assiste à une inflation exponentielle de la prédation sociale, qui est la cause de la crise de l’Etat de droit. Voici comment l’auteur de Corruption et gouvernance traduit  la relation entre l’Etat de droit et la rationalité prédatrice :

Si la crise de l’Etat de droit est la cause de la prédation sociale, elle apparait aussi comme sa conséquence politique. La permutabilité des causes et des effets s’explique par la possibilité qu’à la rationalité prédatrice soit de jouer une fonction politique symptomatique   de la crise de l’Etat de droit, soit d’apparaitre comme ce qui a rendu politiquement possible cette crise. En effet, la crise de l’Etat de droit est ce qui est de nature à faire prospérer les comportements prédateurs sur la scène sociopolitique. Dans ce cas-là, le rapport de la crise de l’Etat de droit au phénomène de la rationalité prédatrice est régi par le principe de causalité : celle-là est la cause déterminante de celle-ci [12]   

 

DU RAPPORT ENTRE CRISE DE L’ETAT DE DROIT ET NIHILISME POLITIQUE

La crise de l’Etat de droit qui est la manifestation symptomatique de la rationalité prédatrice est ce qui conduit à la vidation de l’Etat par les prédateurs sociaux.  En effet, l’Etat se rend vide parce qu’il y a crise de l’Etat de droit. Ces deux éléments vont ainsi ensemble et s’impliquent mutuellement car le dynamitage politique est la conséquence ou du moins le résultat de la crise de l’Etat de droit qui est la manifestation et le résultat de la rationalité prédatrice qui elle-même est la cause profonde du nihilisme politique.

 

DE LA PORTEE DE LA THESE DU PHILOSOPHE LUCIEN AYISSI

Il s’agit là de la pertinence de la pensée du corruptologue camerounais sur le plan politique, humanitaire et philosophique.

Sur le plan politique

 La corruption est l’un des phénomènes qui a maté l’histoire de toute l’humanité depuis la naissance du cosmos jusqu’à nos jours. Elle s’apparente toujours à la une des problèmes qui taraudent notre société surtout l’Afrique et le Cameroun en particulier. De la sorte, une lecture africaine et camerounaise de la pensée du professeur Lucien Ayissi, laisse croire qu’il a représenté la corruption qui se vit dans notre société ; et invite implicitement l’Afrique  à se libérer des prédateurs externes. En effet, sa pensée est une lutte contre le mapartisme ou la corruption qui gangrène notre société.  Le Cameroun a toujours était classé parmi les premiers pays les plus corrompus dans le monde. D’où la nécessité de la lecture de cette œuvre, qui nous permet de prendre conscience de notre situation actuelle qui est d’ailleurs corruptologique pour que nous puissions nous en extirper. De 1999 jusqu’en 2015, le Cameroun a était le major de la corruption dans le monde. Ainsi, l’analyse du philosophe Lucien Ayissi n’est pas vaine, elle trouve  son utilité dans notre contexte contemporain. Un spécialiste en gestion de la politique  économique Serge Patrice Ekombo affirme :

Entre 1998 et 1999, l’organisation non gouvernementale (ONG) Transparency International a hissé le Cameroun à la première place du panthéon mondial des pays ayant le plus grand indice de perception de la corruption (IPC), et par conséquent perçu comme le pays le plus corrompu pendant ces deux années successives. En 2015, Le Cameroun est à nouveau perçu comme l’un des pays les plus corrompus dans le monde avec une note de 27/100, identique à celle de 2014.[13]   

Cette citation montre toute la pertinence de l’analyse du philosophe dans le contexte camerounais, puisque nous assistons à un développement grandissant de la corruption.

Sur le plan humanitaire

 Implicitement, l’auteur invite l’Etat à protéger les droits de l’homme, à maintenir la paix, la justice sociale et le vivre ensemble au lieu de se laisser emporter et vider par les asticots sociaux. Ce livre s’adresse ainsi à l’Etat, lui permettant de prendre conscience qu’il n’est rien sans le peuple. Il s’adresse aussi aux agents d’Etat, les invitants à l’honnêteté et à servir au lieu de se servir. La thèse de l’auteur a ainsi une valeur humanistico-ethique qui vise la protection des individus par les rogue citizens.

 

Sur le plan philosophique

Toute la pertinence philosophique de cette these reside dans le fait que l’auteur, questionne et interroge la corruption. Il essaye de penser la corruption qui consiste en degager, sa nature, ses causes, ses conséquences  et ses implications sur l’Etat et le citoyen. Il fait également une analyse philosophique des comportements des corrompus et des corrupteurs.  Il s’agit ici de la philosophie politique, ou tout simplement la philosophie de la corruption qui  est la « corruptologie ». L’auteur fait ainsi une analyse philosophique des comportements de type corruptologique.

 

            Le problème qui a orienté notre investigation est celui du rapport entre crise de l’Etat de droit et nihilisme politique. Il ressort ainsi que le rien politique est le résultat de la crise de l’Etat de droit, elle-même  qui est l’expression de la rationalité prédatrice. Au vu de cette analyse, Lucien Ayissi peut être considéré comme un philosophe « corruptologue », en ceci qu’il prend sa plume pour penser la corruption de manière à déterminer ses causes, ses enjeux et les perspectives de l’extirpation de notre société de la corruption. Une question va ouvrir le débat, peut-on mettre fin à la corruption ? La corruption n’est-elle pas consubstantielle à la nature humaine ?

 

VANDI MOISE,

vandimoise2015@yahoo.com

vandimoise1393@gmail.com

Université de Yaoundé 1

Mai 2017

 


 

[1] Lucien Ayissi, Rationalité prédatrice et crise de l’Etat de droit, Edition harmattan 2011, p.117-118.

[2]Ibidem, p.8.

[3] Ibidem, P.83.

[4] Ibidem, P.97.

[5] Ibidem, P.93.

[6] Doctrine d'un ensemble de sectes chrétiennes hétérodoxes des trois premiers siècles de notre ère, qui professait un dualisme radical et fondait le salut de l'homme sur un rejet de la matière, soumise aux forces du mal, ainsi que sur une connaissance supérieure (gnose) des choses divines.

 

[7] Ibidem, P. 112.

[8] Ibidem, P. 113.

[9] Ibidem, p. 122.

[10] Ibidem, P.96.

[11] ibidem, p.102.

[12] Ibidem, p.97.

[13] Serge Patrice Ekombo, « La corruption des fonctionnaires repose sur l’existence de pouvoirs discrétionnaires »  le Quotidien de l’Economie-n 01049, mardi 10 mai 2016