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Mussolini   discours


[...] On a dit [...] que nous n'avions pas de doctrine. Eh ! bien, je ne connais pas un seul mouvement spirituel et politique qui ait une doctrine plus solide et plus définie [...] : l'État [...] doit être fort ; le gouvernement [...] a le devoir de se défendre parce qu'il défend aussi la nation contre tout travail de désintégration ; la collaboration des classes, le respect de la religion ; l'exaltation de toutes les énergies nationales. [...]

Que nous opposent nos adversaires ? Rien. Des misères. Ils sont en retard de cinquante ans. Ils changent en postulats les rêveries des positivistes. Je dis les rêveries, parce que de même qu'il n'y a pas d'hommes plus dangereux que les pacifistes, il n'y a pas rêveur plus déterminé [sic] que les positivistes. Tout le procès de rénovation spirituelle conduit par les nouvelles générations est ignoré d'eux. [...] Passons au libéralisme. L'on dit souvent : « Le libéralisme a fait l'Italie ». Mais, doucement. N'exagérons pas. Je contesterais, pour moi, qu'il y ait eu, pendant le Risorgimento, [...] un vrai parti libéral, au sens moderne du terme. Mais [...] le tricolore italien flotte sur le Mont Nevoso. Si nous avions suivi les inspirations du libéralisme [...], il flotterait tout juste au plus à la gare de Cervignano. [...]

Et j'en arrive, messieurs, au dégonflement de la plus prétentieuse vessie de toutes les oppositions : je parle de la Liberté. [...] La Liberté n'est pas un concept absolu. [...] La liberté n'est pas un droit : c'est un devoir. [...] La notion de liberté change avec le cours du temps. [...] Lorsqu'une nation est engagée comme l'Italie d'hier et d'aujourd'hui, lorsqu'il est question pour elle de vie ou de mort, est-ce que vous allez encore suivre vos dangereuses chimères ? Je dis que non. [...] L'on me dit que je gouverne au moyen de la Force. Mais tous les gouvernements qui sont forts gouvernent par la Force. Du reste la Force implique l'assentiment. Il n'y a pas de force sans un consentement, et le consentement n'existe pas sans la force. [...]

Celui qui gouverne sent battre dans son coeur le coeur du peuple. Il serait oiseux d'égrener tout le détail d'un beau programme. Ce qui importe, ce sont les directives. Je ne procéderai pas devant vous au minutieux déballage de la pacotille politique. [...] Je ne veux pas que le fascisme attrape la maladie électorale. Je veux qu'une partie du Fascisme intervienne au Parlement, mais je veux que le Fascisme lui-même reste en dehors, pour contrôler et animer ses représentants. Le Parti National fasciste doit rester, par définition, la réserve toujours intacte de la Révolution fasciste. [...]

De nombreux adversaires se demandent ce que demain la Révolution fasciste fera. [...] Encore une fois, le devoir de défendre nos idées, d'exalter le sacrifice de nos martyrs, de rester fidèles à notre mission, nous est sacré. Isolés ou en bloc, les ennemis qui nous attaquent, nous les briserons.

Messieurs, ils faut être pour ou contre nous. Ou fasciste ou antifasciste. Qui n'est pas avec nous est contre nous. La situation politique n'a jamais été plus simple en Italie. [...] Nous ne plierons pas. [...] Nous avons à faire une Italie grande. Le Fascisme n'a pas d'autre but [...]. "


«Discours aux maires des communes d'Italie rassemblés dans Rome le 23 mars 1924


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