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Neale Donald Walsch  les relations sacrées et le martyr relationnel


     Le fait de laisser un autre infliger un tort continuel n'est peut-être pas le plus grand geste amoureux, envers ton Soi ou envers l'autre. Cela devrait enterrer certaines théories pacifistes selon lesquelles le plus grand amour interdit toute réponse vigoureuse à un mal apparent.

(…) Tu te définis par ce que tu appelles le mal — et par ce que tu appelles le bien. Par conséquent, le plus grand mal serait de dire qu'il n'y a rien de mal. En cette vie, tu existes dans le monde du relatif où quelque chose ne peut exister qu'en relation avec autre chose. C'est à la fois la fonction et le but des relations personnelles: fournir un champ d'expérience au sein duquel tu te trouveras, te définiras et (si tu le choisis) recréeras constamment Qui Tu Es. Choisir d'être semblable à Dieu ne veut pas dire choisir le martyre. Et certainement pas choisir d'être victime. Sur la voie de la maîtrise — lorsque toute possibilité de blessure, de tort et de perte sera éliminée — il conviendra de reconnaître la blessure, le tort et la perte comme une part de ton expérience, et de décider Qui Tu Es en rapport avec elle.
       Oui, ce que les autres pensent, disent ou font va parfois te faire mal, jusqu'à ce que cela cesse. Ce qui te permettra d'y arriver rapidement, c'est l'honnêteté totale — le fait que tu sois prêt à affirmer, à reconnaître et à déclarer précisément tes sentiments à propos d'une chose. Dire ta vérité, d'une manière douce, mais pleine et entière. Vivre ta vérité, d'une manière douce, mais de façon totale et cohérente.
     Changer ta vérité, facilement et rapidement, quand ton expérience t'apporte une nouvelle clarté. Aucune personne saine d'esprit, encore moins Dieu, ne te dirait, quand tu as mal dans une relation personnelle, de « t'en écarter pour qu'elle ne veuille plus rien dire ». Si tu as mal maintenant, il est trop tard pour faire en sorte qu'elle ne veuille rien dire. Ta tâche, à présent, est de déterminer ce qu'elle veut dire, et de le montrer. Car en faisant cela, tu choisis et deviens Qui Tu Cherches à Être.

- Alors, je n'ai pas à être la femme qui souffre depuis longtemps, ni le mari humilié, ni la victime de mes relations afin de les rendre sacrées, ou de me rendre agréable aux yeux de Dieu.

  - Bon sang, bien sûr que non.

- Et je n'ai pas à supporter des attaques à ma dignité, des assauts à mon orgueil, du tort à mon psychisme et des blessures à mon cœur afin de dire que «j'ai donné le meilleur de moi-même» dans une relation personnelle, que «j'ai fait mon devoir» ou que «j'ai rencontré mes obligations» aux yeux de Dieu et de l'homme.

- Pas une seconde.

   Conversations avec Dieu

transmis par Dominique P.


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