DocumentNeale Donald Walsch L’immuable et le toujours changeantC'est par l'intermédiaire du stratagème appelé temps que tu as réussi à séparer les morceaux, à diviser l'indivisible et, ainsi, à le voir et à en faire une expérience plus complète, à mesure que tu la crées. Même lorsque tu regardes un objet solide au microscope et que tu vois qu'il n'est pas du tout solide, mais qu'il s'agit en fait de l'agglomération d'un million d'effets différents - de choses diverses qui arrivent en même temps et créent ainsi le grand effet -, ainsi utilises-tu le temps en tant que microscope de ton âme. Considère la parabole de la Roche. II était une fois une Roche pleine d'innombrables atomes, protons, neutrons et particules de matière subatomiques. Ces particules circulaient continuellement, en formant un pattern, chaque particule allant d'«ici» à «là» en prenant le « temps », mais si rapidement, que la Roche même semblait ne pas bouger du tout. Elle se contentait d'être. Elle était posée là, buvant le soleil, s'imbibant de la pluie, sans bouger.
« Qu'est-ce qui bouge à l'intérieur de moi ? »
demanda la Roche.
Ce à quoi la voix lointaine répondit : «
Alors, quelle est l'illusion ? L'unité, l'immobilité de Dieu ? Ou la
séparation et le mouvement de ses parties ? »
(…)
D'une macroperspective, aucune séparation
n'existe et de « loin là-bas », toutes les particules de tout ressemblent
tout simplement au Tout.
En regardant la pierre à nos pieds, on voit la pierre, ici même et tout de
suite, entière, complète et parfaite. Mais même dans la fraction d'instant
où l'on entretient cette pierre dans notre conscience, bien des choses se
passent à l'intérieur de cette pierre - ses particules bougent à une vitesse
incroyable. Et que font ces particules ? Elles font de cette pierre ce
qu'elle est.
Lorsqu'on observe cette pierre, on ne voit pas ce processus. Même si on en
est conscients du point de vue conceptuel, pour nous, tout cela arrive «
maintenant ». La pierre n'est pas en train de devenir une pierre ; c'est une
pierre, ici-et-maintenant.
Mais si l'on était la conscience de l'une des particules submoléculaires à
l'intérieur de cette pierre, on ferait l'expérience de bouger à une vitesse
folle, d'abord « ici », puis « là ». Et
si une voix, à l'extérieur de la pierre, nous disait : « Tout cela se passe
en même temps », on la croirait celle d'un menteur ou d'un charlatan. Mais, dans la perspective d'une distance par rapport à la pierre, l'idée que
n'importe quelle partie de la pierre soit séparée d'une autre, et, en plus,
se déplace à une vitesse folle, apparaîtrait comme un mensonge. À cette
distance, on pourrait voir ce qu'on ne pourrait pas remarquer de près - que
tout ne fait qu'Un et que ce mouvement n
'a rien déplacé. … Oui, au macroniveau, c'est comme la différence entre voir la roche et y voir le mouvement à l'intérieur. II n'y a pas de « temps » entre le mouvement des atomes et l'apparition de la roche qu'il crée. La roche « est », alors même que les mouvements ont lieu. En effet, parce que les mouvements ont lieu. Cette relation de cause à effet est instantanée. Le mouvement se produit, et la pierre est « en train d'être », tout en « même temps ». Conversations avec Dieu transmis par Dominique P.
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