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La transformation de la conscienceThomas . M.
Je n'ai pas lu toutes les pages du forum donc peut-être que je dirais des choses déjà dites. Ainsi si le thème de ce forum est le changement de la conscience vers une conscience plus épanouie, je vais tenter de poser ma pierre a cet édifice. Philippe D.Bien, donnons un nom précis à ce "trop d'histoire, de traditions, de préjugés", qui couvre la conscience, disons que cela forme notre conditionnement. Trop d'histoire, c'est le poids des réponses de l'histoire, le fardeau du connu qui étouffe la fraîcheur d'une réponse neuve et créatrice aux situations d'expérience de la vie. Trop de traditions revient au même, encore le poids des réponses du passé, vidée de tout esprit, le poids des répétitions. Trop de préjugé, c'est encore le poids du connu, des réponses toutes faites, le oui-dire qui se substitue à l'intelligence directe. Il est essentiel de savoir déposer tout ce poids, pour laisser l'intelligence à elle-même, laisser à l'esprit sa souplesse, son éclat, sa capacité à éprouver une évidence sans dérobade. Lui laisser le bon sens aussi. Bref, être tout nu intellectuellement, face au réel, intensément présent.
Savoir oublier toutes les formes que le mental s'est donné est une ascèse. Il est dans la nature
Si ce monde est actuellement tourné vers l'individualisme, alors il faut regarder exactement, de manière crue ce que c'est que l'individualisme. A sa racine, il y a l'égocentrisme et rien d'autre. Cela mérite d'être observé de près. Par contre, je ne sais pas si vous vous rendez bien compte de ce que recoupe le souci de la postérité. C'est le souci de devenir n'est-ce pas ? Le souci d'une image de soi ? Mais comment pourrait-on être capable d'aimer, de donner de soi de tout son coeur quand on cultive encore cette vieillerie de la recherche d'une reconnaissance d'autrui ? Si vous voulez vraiment agir dans le sens de l'universel et du nécessaire, soyez l'Universel, et n'écoutez que la force de la Nécessité intérieure. Serge C.Il y un point qui me frappe dans l'intervention de Thomas, c'est que nous avons conscience de ce qui devrait être, nous avons conscience de l'idéal. C'est très bien, mais qu'en est il du réel ? De ce que je suis. de ce qui est ? De ce qui est en moi ? de mes peurs, de mes frustrations, de mes attentes, de ma mesquinerie ordinaire ? de tout ce qui peut faire obstacle à une expansion de la conscience ? Ce n'est peut-être pas très glorieux, mais s'il y a un travail à faire, n'est ce pas de côté là ? Ne considérer la vie que sous l'angle de l'idéal, cela relève pour une bonne part de l'auto-illusion de la représentation. C'est d'emblée se détourner en se situant dans la pensée. ![]() Bienvenue| Cours de philosophie| Suivi des classes|
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