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La transformation de la conscience

Myriam K.

      Je suis heureuse d'avoir été guidée sur ce forum, et vous en félicite.
Depuis toujours j'ai essayer de travailler sur moi, d'atténuer mes défauts, d'essayer de prendre conscience de ce que je suis, de ce que sont les autres et de ce qu'est Dieu. Pourquoi n'apprenons-nous pas à l'école à être heureux, à se débarrasser de ses peurs, à éduquer nos pensées, s'en servir ? Malheureusement moi je me suis laissée envahir par les pensées qui m'assaillent de toutes parts et ne me laissent aucun moments de répits ni le jour ni la nuit. De questions existentialistes en colère contre tout ce qui me semble injuste je ne m'en sors plus. J'ai découvert récemment une femme appelée Byron Katie et grâce à elle j'ai commencé à prendre conscience de beaucoup de choses et je me suis rendue compte que toutes ces années j'ai gaspillé et éparpillé mon
énergie dans de mauvaises et trop de directions. Je sais que je ne peut pas faire référence aux livres et donc je vais commencer le Travail et vous en rapporterai les résultats s'il sont bénéfiques et efficaces. A bientôt et que Dieu vous garde..
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Jean-Louis D.

Bonjour Myriam,
Je comprends, je crois, la tension qui vous habite, les contradictions, conflits intérieurs qui vous assaillent et ne
vous laissent pas de repos. Les efforts que vous faites (et qui prouvent la sincérité de vos désirs) pour
résoudre vos problèmes.
Si vous voulez bien vous abstraire une seconde, ne pensez-vous pas que plus on fait pression sur un
être, plus il résiste; plus on se tend vers un but, plus on se contraint, plus on suscite de résistance,
d'opposition en soi ?
Ne pensez-vous pas, Myriam, qu'il y a de la vérité dans ce que vous voulez expurgez de vous ?
Peut-être, peut-être, je vous pose la question, que le problème réside d'abord dans la guerre que
vous menez contre tous vos démons ou dans la guerre que VOUS VOUS CROYEZ OBLIGEE
DE MENER ?
Amicalement..

Philippe D.

Le combat que nous nous imposons, c'est celui du devoir-être et il est liée à la tyranie auto-imposée du temps psychologique. Chaque instant est plein et complet et une réponse juste à une situation d'expérience vient de la complétude trouvée dans l'instant. Sans comparaison. Sans condamnation. Il serait intéressant de se demander quels sont toutes ses obligations que nous nous imposons et de voir si elle ne sont pas liée à la tyrannie de l'ego exigeant de se maintenir dans le devenir. L'ego est en souci de devenir et pour cette raison, il aime à projeter des buts et un accomplissement. Il se nourrit de la perpétuelle comparaison avec d'autre et la dépréciation de ce que je suis.

Jean Louis D.

     J'avais lu, je crois, les premières pages de votre forum, rapidement, avec des sentiments partagés. J'ai relu, récemment, toutes les pages que j'avais imprimées. J'éprouve, aujourd'hui, beaucoup d'intérêt pour votre site. Philippe. J'aurais beaucoup à dire sur l'évolution qu'il a pris, sur votre terminologie. Si ce message vous parvient, j'aimerais d'abord vous dire que je souscris complètement à votre règle : parler à partir de l'EXPERIENCE (c'est moi qui souligne) et ne pas faire intervenir d'argument d'autorité.
     Si l'on s'efforce de parler à partir de l'expérience, ce que nous disons, échangeons, devrait AUSSI déboucher sur l'expérience, sur un changement, fut-il infime, de nous-même. C'est ce que je souhaite. Il ne manque pas de sites où l'on peut gloser, manier à l'infini les idées, se raconter. Si vous le permettez, je commencerai par aborder ce que vous appelez "conscience", notion qui parait claire à vos yeux et qui s'accompagne de sentiments positifs.

       Or, pour moi, la conscience, ce n'est pas aussi évident que cela. On a tous expérimenté la conscience- sensation, la conscience-perception du monde extérieur et intérieur qui font que ces expériences se gravent dans la mémoire. Lorsque l'on veut faire l'expérience de la conscience réfléchie, on s'aperçoit que ce n'est possible que si l'on est soi-même celui qui observe. Pour moi il n'y a pas de troisième niveau de la conscience, sinon, c'est de la théorie. Maintenant, la conscience prend des tournures, des contenus, des qualités différents. Cela à voir avec l'objet ou les objets qui rentrent dans son champ, avec la direction ou les directions que lui donne le "sujet", avec les "couleurs" psychologiques ou morales de celui-ci. Et il me semble que ce qui nous intéresse surtout c'est toute cette dernière manière de considérer la conscience. C'est important parce que, après tout, nous vivons en fonction de cette conscience, nous déterminons en fonction d'elle. Je ne sais pas si ces propos répètent ce qui a été dit, si c'est le cas, je m'en excuse. Peut-être trouverez-vous quelques aspects différents.

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