Humour et philosophie
Un employé fit part à sa femme et ses deux petites filles qu’il devait
inviter son supérieur à dîner, mais le problème est que celui-ci avait un
gros nez qui ne passait pas inaperçu et qui le complexait énormément Le
jeune femme rassura son mari qu’elle allait prendre la situation en main,
expliqua à leurs petites filles qu’elles ne devaient en aucun cas regarder
le nez de monsieur et encore moins d’y faire allusion. Tout se passa bien,
les petites filles soupèrent sagement sous l’oeil inquiet de leur maman et
vint enfin l’heure de la délivrance, les petites se retirèrent dans leur
chambre et les adultes passèrent au salon pour le café.
La maman, enfin soulagée, s’adressa à son
invité et avec son plus beau sourire lui demanda : - Combien de sucre dans
votre nez monsieur le directeur ?
Commentaire:
Lapsus très explicite, n’est ce pas ? La
pauvre maman a dû avoir passé un mauvais quart d’heure à surveiller ses
petites filles à faire semblant de regarder le monsieur sans faire attention
à son nez ; bref à refouler l’envie d’y faire attention justement. Le «
pauvre moi » comme dirait Freud a joué le jeu jusqu’au bout, mais c’était
compter sans le ça qui n’attendait que la première occasion pour s’exprimer
librement et sortir cette envie refoulée… J’utilise parfois cette blague que
j’ai dû lire quelque part dans une bande dessinée pour expliquer à mes
élèves les concepts freudiens : le ça, le moi, le surmoi et le rapport entre
ces instances de l’appareil psychique. Par ailleurs on peut expliquer la
gêne des parents par la spontanéité des enfants qui ne savent pas dissimuler
leurs sentiments, cacher ce qu’ils pensent…et ceci reflète la différence
entre un enfant et un adulte par rapport à la relation avec autrui.
Mojtahid Zhor, de Kenitra au Maroc. 
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