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Défauts à éviter
Qualités d’une bonne dissertation

L’introduction ne soulève aucun problème et néglige l’enjeu du sujet. Elle est faite de banalités valides pour un autre sujet. Le style est lourd et maladroit. Le sujet n’est pas compris ou ramené à un autre thème.

L’introduction pose nettement le problème du sujet, l’enjeu a été perçu dès les premières lignes du devoir. L’introduction s’appuie sur des positions précises. Elle est rédigée dans un style clair et interrogatif.

Le corps du devoir manque d’unité. : on assiste à un catalogue d’opinions dont le fil conducteur n’apparaît pas. Pas de lien entre les idées, ni de progrès de la pensée vers une conclusion.

Le corps du devoir possède une bonne unité. La pensée progresse effectivement vers une conclusion. Le candidat a le souci de démontrer ce qu’il avance. Les idées sont bien liées.

Pas de plan rigoureux, pas de transition logiques, d’étude systématique, de tentative de classification.

Un plan précis apparaît dans une présentation qui pose une question au début de chaque partie.

Le candidat ne voit qu’un aspect limité du sujet et adopte un point de vue très partial, la perspective est trop étroite.

Le candidat a été sensible à la complexité du problème posé. La réflexion est complexe et nuancée.

Le candidat semble proposer un plan, mais ne le suit pas. les questions posées n’étant pas suivies d’un examen pouvant conduire à une réponse.

Le candidat suit le plan qu’il donne lui-même dans sa démarche et tente une élucidation de la problématique soulevée.

Le devoir ne développe que des généralités vagues sans souci d’examen critique.

Le candidat manifeste un réel souci d’examen critique, tout en manifestant un esprit de synthèse.

Copie hors sujet, le candidat glisse vers l'exposé d'un thème correspondant à un cours. La spécificité du sujet est vite oubliée.

La copie reste dans le cadre du sujet et propose un approfondissement du problème, sans sortir des limites de la question posée.

Pensée confuse se perdant dans des abstractions mal maîtrisées et un langage très rhétorique. Le candidat n'apporte pas de définitions des termes, fait des glissements de sens et se contredit.

Le candidat manifeste le souci de définir clairement les termes du sujet et il garde le respect de sa propre cohérence. La copie conserve un langage clair qui n’outrepasse pas la culture du candidat : bonne maîtrise des concepts

La pensée manque d'appui dans le réel et en reste à des abstractions confuses, au lieu d'une description précise de ce qui est

La pensée garde le souci du réel .Le candidat a su trouver le pathétique du problème posé et cerner les limites de l’opinion à ce propos.

On cherche vainement des exemples; la pensée flotte dans des généralités mal rattachées au vécu.

Le candidat se perd dans une interminable énumération d'exemples sans analyses

Quelques exemples bien choisis sont proposés et correctement analysés. Le candidat cherche à être bien compris, tout en ne quittant pas le terrain de l'analyse conceptuelle

De graves contresens sur la pensée des auteurs, la culture philosophique est mal assimilée.

Le candidat possède une culture philosophique sérieuse: la pensée des auteurs est correctement exposée et analysée.

Le devoir est plein de sous-entendus, d'affirmations gratuites, d'idées soi-disant évidentes qui demanderaient justification.

La pensée est nette, franche, chaque idée est développée en elle-même et avec ses raisons.

Style confus, vocabulaire est souvent impropre, la pensée est répétitive dans la banalité.

Style clair, vocabulaire bien employé, pensée précise, et distincte: on a affaire à un véritable raisonnement.

Le ton est sans relief, l'exposé très scolaire et impersonnel, le candidat ne semble guère concerné par ce qu'il écrit

Le ton est vivant et l'expression a un caractère personnel. Le candidat s'est vraiment engagé dans la résolution du problème.

La conclusion n'apporte rien au devoir, elle reste non démontrée ou elle vient en contredire toute la démarche.

Conclusion originale, soignée et qui découle du reste du devoir, tout en prolongeant son interrogation.