Textes philosophiques

John Stuart Mill    Préserver la Nature


    "La solitude en présence de la grandeur et de la beauté naturelles sert de berceau à des pensées et à des aspirations qui ne sont pas seulement bénéfiques à l'individu, mais dont la société pourrait difficilement se passer. ... On n'éprouve guère de satisfaction à contempler un monde où rien n'est laissé à l'action spontanée de la nature, dont chaque pouce de terre est cultivé, apte à faire croître la nourriture des êtres humains, dont on a défriché les talus fleuris ou les pâturages sauvages, où l'on a exterminé comme des rivaux sur le plan alimentaire tous les quadrupèdes, tous les oiseaux qu'on ne peut domestiquer pour en user, où l'on a déraciné toutes les haies, tous les arbres superflus, où il ne reste qu'à peine une petite place pour accueillir la croissance d'un arbuste ou d'une fleur sauvages qui ne soient pas arrachés comme des mauvaises herbes au nom de l'amendement agricole".

Indications de lecture:

Notez que ce texte contraste avec la critique de la Nature de Mill, voir la leçon sur Le modèle naturel.

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