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S. Freud  l'homosexualité


     "Chez ceux qui deviendront plus tard des homosexuels […] on rencontre la même prépondérance infantile de la zone génitale que chez les normaux, en particulier du pénis. Davantage : c'est la haute estime où les homosexuels tiennent le membre viril qui fixe leur destin. Ils choisissent dans leur enfance comme objet sexuel la femme, aussi longtemps qu'ils attribuent à celle-ci la possession de cette partie du corps, à leurs yeux indispensable ; quand ils ont acquis la conviction que la femme les a déçu sur ce point, la femme devient pour eux inacceptable en tant qu'objet sexuel. Ils ne peuvent pas se passer du pénis chez quiconque doit les inciter au rapport sexuel et, dans le cas le plus favorable, ils fixent leur libido sur « la femme nantie d'un pénis » c'est-à-dire sur un adolescent d'apparence féminine. Ainsi les homosexuels sont des hommes qui, de par l'importance érogène de leur propre membre viril, ne peuvent pas se passer de cette concordance avec leur propre personne dans l'objet de leur désir sexuel. Au cours de leur évolution de l'auto érotisme à l'amour objectal, ils sont restés fixés à un point intermédiaire plus rapproché du premier que du second. »

Cinq Psychanalyses, PUF, 1975, p. 171.

 Indications de lecture:

cf. Une explication très discutable et très réductrice. Cf. Désir et Passion sans Motif. ch. I.


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