Article : Une certaine conception du temps

Christian  Soury                        page 1, page 2, page 3, page 4.


  

CONCLUSIONS ET REVERIES

                              Au bout du compte, à quoi mes considérations personnelles peuvent-elles nous mener ? Je ne vise bien entendu pas le moins du monde les conceptions des chercheurs que j’ai tenté de résumer superficiellement ci-dessus. Tout d'abord, mes propos ne sont  que des hypothèses, et, tout aussi bien, celles-ci peuvent relever de l'absurde malgré une certaine apparence de logique. Il me parait peu probable, mais il n’est pas exclu, qu’elles soient un tissu d’inepties. A tout le moins, elles pourront paraître désuètes assez rapidement, tant les panoramas scientifiques s’accélèrent de nos jours. Elles ne sont que des spéculations qui, en l'absence d’une mathématisation des concepts, ne sauraient susciter qu’indifférence auprès des hommes de l’art, sempiternelle attitude d’une gratitude inversement proportionnelle à la générosité des idées avancées. Elles restent du domaine littéraire. Pourtant, ne croyez en aucun cas que je relègue la littérature au rang de parent pauvre, loin de moi cette idée ! Mais nous sommes ici dans le domaine de la physique, et je suis conscient que la base mathématique fait cruellement défaut, avec cette réserve que l'on peut habiller des contrevérités, même exprimées avec sincérité et conviction, par de brillantes équations !

     En tout cas, peut-être ces raisonnements, qui tentent de se situer à un niveau fondamental, ont-ils le mérite de s'appuyer ici ou là, sur la vulgarisation de travaux scientifiques passés et actuels en cours de développement, ( j’ai même omis d’évoquer la théorie fractale d’échelle de Laurent Nottale ) et aussi sur des situations parfaitement banales de la vie quotidienne, sur lesquelles tout un chacun peut appuyer ses réflexions.

     Quoi qu'il en soit, je me dois de mettre en perspective ce qui précède. Notre univers semble donc au minimum dual, avec le contenu paradoxal que sous-tend ce terme. Car enfin, comment peut-on avec autant de force être constitué de deux réalités à la fois ? L’univers est comme un bloc statique, figé tel que le verrait un observateur extérieur, bloc qui s'étend du point zéro contenant en potentiel toutes les informations sur sa structure, mais qui, à partir du temps de Planck, se déroule par le jeu de l'énergie génératrice du temps. Vu de l'intérieur, ce bloc d'espaces élémentaires constituant le temps, prend un aspect dynamique, celui que nous, hommes (mais aussi bien des extra-terrestres et toute créature pensante), percevons.

     Seulement, cette perception qui nous paraît unique à la façon d'un éclair de conscience volant sur la frange temporelle, évidemment la plus en aval, n'est qu'une illusion d'optique, ce survol se situant à tous les instants de nos vies. Et pourquoi serions–nous obligatoirement le dernier, celui investi de l’inquiétante et redoutable mission de disparaître, et pas plutôt l’ensemble de ceux que nous avons été, et qui cependant, demeurent ?

     En poursuivant plus avant, nous pouvons en déduire que nous sommes partout à la fois, comme je l’ai évoqué plus avant, selon  une sorte d'ubiquité, et que la grâce nous est donnée de cheminer logiquement dans l'illusion, laquelle pour le coup est étroitement liée à la réalité, que nous franchissons progressivement les étapes qui vont nous mener de notre naissance à notre disparition, l'esprit, la conscience, échappant à la discontinuité des espaces successifs dans lesquels ils s’insèrent. Et le fait de se dire qu'aucun instant de nos vies ne détruit celui qui le précède, qu'aucun présent ne détruit notre passé, qu'il est toujours là, peut apporter un baume à notre coeur et apaiser du moins en partie notre regret de devoir disparaître, notre nostalgie de ces instants passés, apparemment évanouis sans espoir de retour, à la source de tant de littérature, de poésie poignante. La rose ne dit-elle pas, en évoquant ces absences des êtres et du passé révolu :  « Je meurs pour punir … »

     L’ être humain peut regretter en le quittant bien des choses de ce monde, les harmonies multiformes de la musique, et d’autres arts, la joliesse si délicate et la perfection de bien des animaux, obtenue souvent par l’habillage pudique dont la nature revêt la mécanique utilitaire, organique, la variété époustouflante des paysages, des mers, et des architectures des hommes, les ciels constellés d’étoiles, et la beauté infiniment variable des dégradés de bleus pâles et de gris des ciels de Bretagne . Car, enfant de la capitale, ayant actuellement 65 ans, je suis devenu Breton d’adoption depuis 35 années.

     Désir, plaisir, souffrir…, chante avec sentiment Laurent Voulzy. Poésie, certes !  Mais force est de constater que nous sommes encore prisonniers de ces paysages, et que seuls, les progrès maitrisés du savoir nous permettront de gagner des degrés de liberté. Je cite Jean d’Ormesson : « …créatures enfermées dans le temps et bornées par la mort ». Plus prosaïquement, j’évoquais l’absurdité et la condamnation kafkaïennes qui se dégageaient du film « Cube ».

     Cependant, peut-être nous sera-t-il possible de transcender les limitations imposées par la physique de l’univers, tel le psychopathe qui, se prenant pour Jésus, et grâce à la captation d’une énergie phénoménale, en détenait des pouvoirs quasi-surnaturels. Ceci dans « Ravage  », le plus qu’excellent roman de René Barjavel.

      Evoquons aussi, pour être actuel, l’Internet, qui, si toutefois l’on peut en dépasser la dimension satanique (car enfin, principe ou entité, le malin semble bien être intimement incrusté dans notre univers), pourrait bien être le tout début de la fusion des individualités en un tout cosmique, envisagée même par certains entre ordinateur et cerveau biologique, entre l’inventeur et sa créature,  proche du concept de l’ Oméga d’un horizon cher à Teilhard de Chardin.

     Notre vie est là, inscrite dans le temps, et notre désertion n'y change rien : nous n'étions pas, nous ne sommes plus, mais nous sommes encore ! Même s'il semble vrai que, pour l'univers, le non-être avant et après la mort, est assimilable à un néant, et que symétriquement, pour le néant que constitue l'état de non-être, l'univers n'existe pas. Et c’est bien ce que pointe l’affirmation de Jean d’Ormesson, à la page 58, dans  « Presque rien sur presque tout » :  «  Le tout n’existe que parce qu’il existe des hommes pour le penser ». En quelque sorte, univers et non-être semblent s’exclure et se « bouder ». De fait, ces propos « anthropomorphiques » paraissent ramener tout à nous, les humains. Et pourtant, avant l’apparition des créatures pensantes, l’univers existait. La balle qui va tuer le soldat n’a pas conscience d’exister, pourtant elle est assez vraie et réelle pour supprimer une  vie. Un certain paradoxe subsiste donc à ce niveau.

     Autres considérations : les astrophysiciens nous parlent d’un « ailleurs », qui se situerait au-delà du cône de lumière cosmologique. Ce cône est le volume, en quatre dimensions, à l’intérieur duquel les évènements sont susceptibles d’être reliés par un lien de causalité, puisque la distance spatio-temporelle séparant ces évènements peut encore être franchie par la lumière, élément d’information apparemment le plus rapide qui soit. Au-delà de ce cône se «  situe » une « zone », d’un non-espace,nommé parfois l’ahun dans certains ouvrages de SF ( pour « a » privatif, et « un », logique, soit hors de la logique des dimensions de notre univers). Or, ce non-espace pourrait peut-être constituer le chemin par où transiteraient les recherches d’informations, effectuées lors des phénomènes de voyance, par exemple, et pourquoi pas  les informations sur les temps passés, en une sorte de voyage dans le temps, par un « extérieur », évitant ainsi le vieux paradoxe temporel de la S F, résultant de la rétroaction de l’effet sur sa cause, et qui permettrait d’apporter clarté là où subsistent tant de zones d’ombre historiques, tant d’amnésie chronique, si préjudiciables à l’humanité.

     Comme je l'écrivais dans mes premières réflexions d'il y a trois ans, et s'il y a bien un Créateur, l’ « Etre », nous figurons alors   dans les rayons de sa bibliothèque, et libre à lui de nous y conserver ou bien de nous en exclure en fonction de nos mérites. Si des tranches d'espaces doivent alors être gommées parce que non souhaitables, en une rédemption de fait non messianique, les  « trous » laissés viendront affecter le principe de causalité en raison de l'écart, du vide, qui surgiront entre des espaces qui ne seront plus contigus . Ces vides seront en quelque sorte remplacés par les nuées cauchemardesques des possibles indésirables ainsi annulés, tout comme dans le roman « Demain vient quelquefois », d’une si grande profondeur, de F.G. Rayer. Quel immense espoir ce serait là ! Il demeure cependant une bien grande question, chantée avec gravité et humanité par Alain Souchon : « Et si le ciel était vide ? ». Et pour paraphraser une citation bien connue : « l’ETRE ou pas l’ETRE ? ». 

     En fait, dans l’axe de la pensée teilhardienne, le Père Eternel, depuis une dimension supérieure au minimum d’ordre cinq, pourrait, de ce poste d’observation privilégié, contempler « simultanément » le cosmos de sa création à son aboutissement, cosmos dont il serait à la fois l’origine et le but. Dieu, en train de se construire, mais situé aussi bien dans le passé, que dans le présent et l’avenir (c’est pourquoi Dieu est !), cela cadre bien avec le concept d’un univers, mais aussi de vies individuelles co-existant dans des tranches de temps différentes, donc d’espaces élémentaires multiples, tels qu’évoqués plus avant.

     Que penser d'autre de cet univers. Les frères Bogdanov, dans leur thèse hardie et dérangeante, certifient qu'il peut exister quelque chose plutôt que rien, puisque l'on peut construire tous les ensembles de nombres, y compris l'infini, à partir de rien, c’est-à-dire du zéro, affirmation démontrable en mathématiques. Cependant, le fait qu’il puisse être créé quelque chose à partir du néant permet-il de certifier qu’il existe quelque chose provenant du néant ? La porte reste donc entrouverte.

     Peut-on dire par ailleurs que le « progrès » des théories explicatives de l'univers, correspond nécessairement à  une meilleure approche de la réalité? Bien sûr, ce questionnement peut paraître choquant, tant il paraît tourner le dos à l'évidence. Et si cette réalité dernière existe bien, est-elle interprétable ou intelligible par les et aux entités intérieures à cet univers ?

Mais il n'y a peut-être pas de réalité ultime, les théories physiques successives ne faisant que se rapprocher d'un arrière plan qui se dérobe, devenant à chaque fois plus proche d'un flou probabiliste, la mécanique quantique nous en donnant un sérieux exemple,  à l'image d'un taillis, d'une friche devenus inextricables.

Après avoir effleuré le sujet et conjecturé sur la structure de l'univers, il reste à discuter, vieille interrogation métaphysique, de cette énigme ontologique majeure qu'est la conscience, et de l’eccéité qui semble lui être indissolublement liée. Pour ma part, j'ai toujours eu beaucoup de mal à admettre que du mouvement, de l'agitation, même logique et coordonnée, de particules matérielles, pouvait naître la conscience. Bien sûr, la structure cérébrale est indispensable pour servir d'assise à l'esprit. Mais qu'un réseau neuronal parcouru par des électrons aboutisse seul au surgissement de la conscience me paraît réducteur. À ce compte, un ordinateur ultra-perfectionné penserait, me semble-t-il, à l’instar de la Mens Magna de F.G. Rayer. On pourrait plutôt suggérer, comme certains penseurs et non des moindres l'on fait bien avant moi, que les structures encéphaliques sont les portes par lesquelles l'esprit pénètre dans notre espace-temps. Mais j’ai peut-être tort, et le matérialiste pourra s'insurger en me rétorquant : pourquoi tenez-vous absolument, pourquoi voulez-vous à toute force, que quelque chose d'autre que l'univers vienne interférer avec lui. Il est suffisamment complet pour engendrer de lui-même, et l'esprit, et la matière. D'ailleurs « quelqu'un » a écrit de façon remarquable (pardonnez mon trou de mémoire), que «  l'univers est une machine à fabriquer de la conscience ». À ce propos, je ne sais plus non plus qui a écrit que l'on pourra considérer les robots (parents des ordinateurs) comme vivants, dès lors que l'on ne pourra plus les distinguer des êtres biologiques. Cette affirmation, peut-être en forme de boutade, est certes extrêmement habile, mais ne me semble être qu'une pirouette, une dérobade, qui  élude la vraie réponse à la question : la matière peut-elle penser ou lui faut-il « autre chose » pour qu'apparaisse la conscience. Ne nous rapprochons-nous pas ici du concept des monades de Leibniz ? Ici encore, nous ne pourrons compter que sur la science pour nous tirer d'affaire. Je fais confiance aux chercheurs du futur, physiciens et neurologues. Pour moi, ils trouveront. Et j'ai un grand regret, c'est de ne pas être là quand ils apporteront la réponse.

Autre problème, celui de la lutte pour la survie. Si je comprends la nécessité des chemins physiques suivis afin d'aboutir, en une sorte de parturition, à l’émergence de la conscience, je ne peux me résoudre à la nécessité pour la vie de se nourrir de la vie. Y a-t-il fatalité à ce passage par le binôme proie-prédateur, et à son cortège de sempiternelles cruautés et souffrances. Et quand bien même on nous assure que cette option demeure indispensable à la découverte de stratégies qui feront évoluer les espèces. Cet itinéraire choisi, en tout cas sur notre planète, est-il néanmoins le seul possible, qu'il faille qu'une créature passe à toutes fins entre les mâchoires d'une autre. Et à bien y regarder, on a parfois l’impression que l’évolution ressemble à une expérience de laboratoire conduite par un docteur Frankenstein, un Prométhée, passablement cruels. Certes, il faut souffrir pour apprendre, mais dans quelle mesure, et dans ce contexte masticatoire, où se situe le progrès moral ?

Pour poursuivre sur une note plus optimiste, j'ai comparé l'évolution des formes de vie à un programme ouvert. Celui-ci a-t-il été écrit par un « programmeur », ou bien est-il, en l'absence d'intention, une suite mécanique d'enchaînements constituant une des branches innombrables d'un univers multiple, le multivers ? Hasard et nécessité, nous y revenons.

Pourtant, lorsque je considère le formidable foisonnement des solutions qu’a trouvées dame nature, les prodigieuses architectures physico-chimiques de l’ensemble des organismes, les stratégies et les ruses sans nombre mises au point ( un exemple entre des millions, comme celui des arbres de l’orée d’une forêt avertissant ceux du centre d’une attaque de parasites par l’émission de molécules spécifiques ) etc, etc, etc … , j’avoue avoir bien du mal à admettre devant ces merveilles un manque total d’intention, une inéluctabilité de type mécaniste.

Fondamentalement, cette évolution, ou ce qui peut être tenu pour telle, aboutit, à partir d'un état minéral sans âme, à l'apparition de la vie, se poursuivant jusqu'à la conscience dans laquelle, heureusement, on constate tout autant une émergence de l'émotion, de la sensibilité, que de l'intelligence logique.

Et à première vue, bien que cette dernière soit déjà à proprement parler un prodige, il me paraît que l'apparition de l'émotion est un prodige plus grand encore. La logique, nous pouvons la comprendre, puisque précisément celle-ci appartient au domaine de la compréhension. Mais le sentiment de l’émotion ? Quelle est sa logique fondamentale, car il doit bien en exister une, même si les deux concepts semblent irréconciliables, et sa traduction en termes de programmation biophysique ? Les chercheurs du futur ont du pain sur la planche ! Mais pour ce qui me concerne, je vois dans l'apparition de la sensibilité, des sentiments, de l'empathie, qui, à l’origine, n’existent pas, un espoir de sortir un jour de cette condamnation à des conflits dont l'antériorité est immémoriale, et semble bien remonter aux toutes premières formes de vie, je vise ici les bactéries, les virus, et même les macromolécules précurseurs, en compétition depuis toujours. Oui, je conserve malgré tout un espoir pour « Des lendemains qui scintillent », autre titre de SF, du grand Alfred Elton Van Vogt,  et j’éprouve de la compassion pour le premier primate qui, voyant son compagnon pour lequel il éprouvait une sorte d’affection,  tomber sans vie, écrasé sous un rocher, massacré par un ours, ou foudroyé sous un orage, a, pour la première fois, parce qu’il pensait, compris que c’est à lui que cela aurait pu arriver. Eprouvant de la peur, de la tristesse et de l’incompréhension, il s’est, pour se protéger, dirigé vers la foi, toujours actuelle, et pour moi infiniment respectable.

Mes propos ont été sans doute parfois empreints de naïveté, pouvant par instants confiner à une philosophie de comptoir.  Pardon donc pour ces efforts d'un certain pathétique, d'un certain dérisoire, accomplis pour les exprimer.

Je souhaiterais cependant citer une méditation de Gilbert Cesbron, dans l’édition posthume de «  La regarder en face », parue chez Robert Laffont en 1982 : « Si l’on savait à quoi se réduit le dialogue avec Dieu d’un homme qui se sait condamné, on rirait des traités d’exégèse et de philosophie ».

Cela me fait également penser à une émission TV du début des années 1970, et dans laquelle le grand biologiste Jean Rostand (que la perspective de la mort « ennuyait ») exprimait sa résignation devant le mystère des chemins de l’évolution, en se comparant à une mouche qui, sans comprendre pourquoi elle ne pouvait pas accéder à l’extérieur, alors qu’elle en percevait nettement la clarté, effectuait des efforts désespérés et se heurtait à un obstacle pour elle à jamais incompréhensible.

Je remercie dans ces quelques pages François de Closets, pour son ouvrage extrêmement documenté et passionnant sur la vie d’Einstein, en tant qu’immense savant, mais tout autant comme un homme emporté par le maelström tragique de l’histoire.

Je n’oublie pas Loïc Villain, scientifique qui, par Internet, a bien voulu, par pure gentillesse, m’effectuer la démonstration mathématique du S 2 caractérisant le concept d’espace-temps de Minkowski.

Je n’oublie pas non plus, bien entendu , Igor et Grichka Bogdanov.

Et je ne voudrais pas non plus terminer sans remercier ici Jean d’Ormesson pour ses magnifiques pages sur le temps, situées de 290 a 300, d’ « Une fête en larmes » : « Les plus grands eux-mêmes sont emportés par le temps. Platon, Aristote, Dante, Descartes, Newton ou Kant, Hegel ou Darwin, Marx, Freud ou Einstein…………Ils n’ont pas changé notre condition de créatures enfermées dans le temps et bornées par la mort . » Et un peu plus loin : «  Le monde est ainsi fait que, sur les questions les plus décisives, sur le fondement de l’univers, sur le sens de la vie, sur ce qui nous attend après la mort, le dernier des ignorants en sait autant, et peut-être même plus, que les sages, les savants, les génies. »

 

Et comme « qui ne sut se borner ne sut jamais écrire », j'en ai donc terminé.

 

            Christian  SOURY – PLOEMEUR - Morbihan     

 

                            Février à Mai 2006

Bibliographie


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