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Édouard Goldsmith     penser le simple à l'intérieur du complexe


    La vraie nature de nos rapports avec le monde vivant serait mieux comprise si nous nous efforcions d'expliquer ce qui est simple en fonction de ce qui est complexe et non l'inverse. A. N. Whitehead exprimait la même chose lorsqu'il laissait entendre que la notion d'organisme devait être élargie vers le bas jusqu'à inclure les particules. W.H. Thorpe était plus claire encore: "Nous devons repenser les sciences physiques, forts de la notion d'organisme issue des sciences biologiques". Mieux, il aurait pu dire "dérivé de l'écosystème autorégulateur ou de Gaïa elle-même". Cela mettait en lumière de structures et des fonctions qui, quoique fort évidentes à un niveau d'organisation élevé, sont embryonnaires à des niveaux moins complexes. Cela montrerait que ces structures et fonctions, loin d'être autonomes, sont en effet, les parties différenciées de systèmes naturels, de processus vitaux supérieurs et de hiérarchie gaïenne spatio-temporelle, à laquelle ils sont subordonnés et dont ils assurent la stabilité.

    Le Tao de l'Écologie, Éditions du Rocher, p. 40.

Indications de lecture :

cf. Leçon Le paradigme de la complexité.

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