Serge Carfantan

 Connaissance de la Totalité

 

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Prix public : 
12,00 €

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Auteur :  Serge Carfantan
Titre : Connaissance de la Totalité
Editions Almora
Hors collection
Date de Parution :  avril 2017.
 
ISBN-10
ISBN-13
Prix public : 22 euros
Format : 140 mm x 217 mm
  400 pages
Sommaire :

Introduction
1. Physique, matière et conscience
2. Question de réalité
3. Sur le modèle holographique de l'univers
4. Totalité et synchronicité
5. Temps, synchronicité et liberté
6. Sur l'intelligence formelle dans la nature
7. Une philosophie de la pensée intégrale
8. Vacuité et champ unifié
9. Existence, plénitude et vacuité
10. Le champ akashique
11. Ecologie et totalité
12. Communication transpersonnelle et totalité
13. La dimension spirituelle
14. Conscience de la totalité et évolution
Conclusion
Appendices


 La version numérique est distribuée directement par l'auteur.

     

 

Ce livre se situe dans le prolongement d’un long travail de rédaction d’une série de leçons de philosophie qui avaient pour but de mettre sur le papier un bagage de connaissances solides destinées à enrichir la culture philosophique d’un public d’étudiants et d’amateurs éclairés. Et c’est dit sans ironie. Avec une petite dose d’esprit un peu pincé, cela voudrait dire que l’auteur est effaré par le constat d’une ignorance galopante et qu’il aimerait partager une poignée d’amis quelques réflexions sur le vif. Dire que ce volume est un prolongement c’est indiquer qu’il reprend en grande partie des éléments des livres précédents, mais qu’il est moins pédagogique, plus dense, plus difficile parfois et le contenu est moins universitaire. L’inspiration, comme certains aspects formels de l’écriture remontent assez loin à la lecture enthousiaste de La Gnose de Princeton de Raymond Ruyer. C’est vraiment le point de départ et cette lecture a été suivi de bien d’autres très déterminantes. Plus récemment, entre autres, l’œuvre de Ken Wilber et les recherches d’Erwin Laszlo.

 En rédigeant les 34 volumes des leçons certains thèmes revenaient sans cesse. Le volume Cinq Leçons sur la Matière et l’Esprit contenait en germe un projet, mais la forme des leçons ne convenait plus, elle ne laissait pas libre cours à la rédaction d’un essai plus structuré sur le thème de la Théorie du Tout. J’ai donc repris le projet en rassemblant les travaux précédents, tout en ajoutant plusieurs chapitres pour obtenir au final le texte que vous avez entre les mains qui ressemble bien plus à un essai. Sur le titre maintenant et l’originalité du projet. L’appellation « Théorie du tout » est entrée dans la littérature scientifique en 1986 par le biais de la revue scientifique Nature. Entré presque ne force il faut le dire tant l’expression a été tournée en dérision. Témoin Stanislas Lem qui se servait de cette expression pour se moquer des théories farfelues d’une sorte de professeur Tournesol qui apparaissant dans ses romans. L'expression « théorie du tout » est même présentée parfois de manière ironique chez certains chercheurs qui travaillent sur la théorie des cordes, théorie qui a pourtant la faveur du public comme modèle d’une future « théorie du tout ». Toutefois, la raison est ailleurs. Nous savons qu’une théorie physique n’a de valeur que lorsqu’elle est soumise à des tests capables de la mettre à l’épreuve, et même comme le disait Popper éventuellement de la « falsifier ». Rien de tout cela avec la théorie des cordes. On n’a encore trouvé aucun moyen expérimental de la tester. Elle est donc pour l’instant en l’état une élégante spéculation mathématique, mais rien de plus. Conséquence : personne ne sait ce qu’il en sortira et si finalement la « théorie du tout », la « théorie M » ne vont pas déboucher sur… rien du tout ! D’où l’autodérision sur l’expression « théorie du tout » qui rejoint les reproches que l’on peut faire à une théorie qui succombe aux généralisations hâtives. C’est chose bien connue dans le monde des philosophes, il ne manque pas de doctrines que l’on a généralisées en dehors de leur champ d’application pour tenter de tout expliquer. Dans les années 68 la transformation d’une doctrine en idéologie était monnaie courante. Le marxisme a été utilisé pour tout expliquer. Idem pour le freudisme ou encore pour le structuralisme. A l’époque on pouvait presque caser du Freud ou du Marx pour expliquer quasiment n’importe quoi : pourquoi pas la lutte des classes entre les espèces et entre les gènes ? Pourquoi pas la libido des molécules ou la sexualité des trous noirs tant qu’on y est ? Lassé de cet orgueil à prétendre posséder LA théorie qui devrait tout expliquer (en jetant aux orties toutes les autres), on a fini par se méfier des théories « totalisantes » qui n’étaient que des ambitions totalitaires de l’intellect. Alors pourquoi s’y remettre une fois de plus dans ce livre ? Premier point : nous assumons pleinement ici les analyses de Ken Wilber.

Théorie en grec, comme darshana en sanskrit, cela veut dire « point de vue ». Il faut rester très modeste sur la valeur de n’importe laquelle de nos théories et garder en mémoire qu’aussi sophistiquée qu’elle soit, une théorie n’est rien d’autre qu’une carte, pas le territoire. Une carte c’est très utile pour se repérer, pour suivre des chemins, mais c’est très médiocre par rapport à la complexité du Réel. Comme dit Wilber prendre la théorie pour la réalité, c’est comme aller au restaurant pour manger le menu. A cette modestie il faut en ajouter une autre, celle qui consiste à ne pas prétendre balayer d’un revers de main toute théorie concurrente. Il faut plutôt saisir chacune d’elle dans le bénéfice qu’elle apporte à notre compréhension, dans le niveau de réalité qu’elle décrit. A cet égard donc une théorie du Tout serait donc synthétique. Donc pas d’exclusivité, ni de rejet de toute approche sérieuse et méthodique. Second point : le terme esquisse dans le titre de ce livre. Une esquisse, ce n’est pas le portrait définitif, ce sont des coups de crayons bien tracés qui laisse deviner un visage ou un paysage. C’est très suggestif, mais il n’y a pas tout le détail ; surtout c’est déjà assez ressemblant quand il s’agit d’essayer de rendre le modèle. Le modèle en question dans une théorie du Tout, c’est la Totalité elle-même et il se trouve que celle-ci est très ordonnée. Si donc il était possible de rassembler l’ins­piration de quelques coups de pinceaux venus d’horizons différents sur une même toile, le résultat pourrait devenir très intéressant et même stimulant. Nous avons donc pris le parti de rassembler ici plusieurs études, c’est au lecteur à la fin de dire si le tableau est réussi. Le terme esquisse est donc choisi à dessin, ce travail ne constitue pas en lui-même une nouvelle théorie du Tout, il est avant tout philosophique, il propose de faire se rejoindre une série de découvertes et d’apports dans un seul ouvrage qui reste très ouvert. Le texte est volontairement limité. Il y a beaucoup d’aspects qui ne sont pas abordés et qui auraient pu y être inclus. La réception de ce livre décidera s’il faut lui donner une suite.

 

Commentaires

Hubert B:
Je suis d’accord avec l’ensemble des propositions faites dans ce livre. Je suis d’accord sur la nécessité d’un saut de conscience. Je suis d’accord que ceci doit se faire de manière consciente, que le mouvement, le saut, l’évolution, tient justement dans cette mutation qui s'effectue par une prise de conscience. Je suis d’acord que cette prise de conscience se caractérise par le dépassement de la conscience égotique en une conscience transpersonnelle. Je suis d’accord avec vous lorsque vous écrivez : « L’Histoire est portée par la conscience des Hommes, tandis que l’évolution se déroule au-delà de l’humain. » (p.362) C’est pourquoi je crois que les sociétés sont aussi des corps vivants et que cette prise de conscience, ce saut vers la conscience transpersonnelle, n'est pas un fait personnel mais le résultat d'une évolution collective qui s'affirme de plus en plus rapidement, sans pour autant qu'il soit le moindrement possible d'en fournir l'horizon de réalisation. Comme dit Hubert Reeves, il y a probablement tout plein d'autres planètes dans l'univers où les populations ont vécu une trajectoire semblable, les menant de la fragmentation vers une forme d'équilibre et d'unité devant assurer leur stabilité, mais sans doute aussi que plusieurs ne sont jamais arrivées à maturité et que rien ne permet de penser que nous ne pourrions pas être l'un de ces échecs. En attendant, on peut toujours travailler à essayer de faire un succès de notre Histoire!

Sarah A.
J’ai lu votre livre «  La connaissance de la totalité » et je voulais vous remercier pour votre travail.
Ca fait un an que je suis passionnée par la conscience et m’intéresse très sérieusement à cette théorie. Pour ma part ça a commencé par des aperçus d’éveil et par la suite des expériences chamaniques. J’ai aussi des amis qui ont eu des expériences de Samadhi, de NDE, chamanisme et sorties de corps. J’ai toujours senti que la conscience était le fil conducteur de ces phénomènes inexpliqués par la science.
Très récemment j’ai eu des expériences « paranormales » et énormément d’intuitions et de synchronicités qui m’ont amené aux mêmes conclusions que les vôtres dans des domaines même que je ne maitrise pas du tout comme la science.  C’est bien qu’il y ait des professeurs de philosophie qui prennent cela au sérieux.
J’ai vraiment envie d’écrire sur ce sujet donc je m’amuse à reconstituer les pièces du puzzle.
En tout cas merci votre livre est précieux.