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La transformation de la conscience

Benoît O.

je me permet de vous écrire,pour vous demander deux choses: que pensez vous de l'expérientiel de l'esprit pour l'élévation de conscience? et croyez vous aux "amitiés d'esprits" et au fait que l'esprit choisi ses amis en fonction de ses propres expériences et de celles qu'il veut vivre? N'hésitez pas à me répondre,mon adresse mail est : ourskiloche@orange.fr mon prénom est Benoit, j'ai 25 ans et je trouve votre forum trés bien, avec beaucoup d'idées qui amènent la réflexion personnelle, ce qui permet de construire l'esprit, et donc d'élever sa conscience personnelle.

 Serge C.

Le terme "expérientiel" n'est pas très clair. Voulez-vous dire du registre du relationnel? Ou d'un travail expérimental sur soi? de quel ordre? Pour ce qui est de la relation, il n'est pas indispensable qu'elle soit choisie pour qu'elle puisse servir la connaissance de soi. Toute relation vous propose un miroir, met ce que vous êtes en reflet. L'isolement au contraire vous ôte cette opportunité. Ce que vous dites des amitiés spirituelles a une importance. Nous attirons les personnes qui reconfigurent les expériences dont nous avons besoin pour surmonter nos propres difficultés. C'est une sorte d'attirance inconsciente tout d'abord, mais qui devient plus consciente plus tard. Tout être humain sur le chemin de son propre éveil tend naturellement à vouloir d'entourer d'une famille spirituelle en quelque sorte. D'abord l'entourage inconscient, puis la création d'une entourage conscient et support de vie. Nos relations sont le reflet de ce que nous sommes dans notre évolution personnelle.

Thierry B.

Voilà, j'ai un gros problème qui m'empêche d'avancer sur mon travail sur moi-même : Pourriez-vous m'expliquer q'elle est la différence entre avoir de la peine pour la personne avec qui on vit depuis plusieurs années et avoir de la compassion pour cette personne. Je n'arrive pas à faire la différence, et je ne sais plus ou j'en suis. Je vous remercie par avance de bien vouloir de répondre.

Philippe D.

Vous devriez lire la leçon sur l'accomplissement de la relation qui est sur le site. Il faut faire attention à ce qu'implique le roman de Zweig "la pitié dangereuse". Parfois, par pitié, on se met dans une relation infernale au point de subir de véritables abus. L'ego se glorifie d'être insulté, méprisé en disant que cela permet de cultiver l'humilité! C'est un petit jeu toxique. mais c'est de cette manière que l'on permet à une attitude tyrannique de perdurer, ce qui n'est bon ni pour soi, ni pour l'autre. La compassion signifie prendre sur soi la passion d'un autre, la compassion se laisse traverser pas la souffrance et elle sait y répondre. Ce qui ne veut pas dire se laisser abuser. Il faut aussi savoir faire cesser les abus. Je n'aime pas le mot pitié. Je le sens moins que le mot compassion ! il promène une sorte de jugement de haut, un peu condescendant, sur un autre.

Lorraine

je voudrais avoir de l'aide spirituelle pour m'aider dans une démarche et du soutien.
 Merci.

Sébastien D.

De quelle aide parles tu? Je pense que rien ne vaut tout de même une rencontre de chair et d'os car la communication y est souvent plus riche, au moins à un certain niveau de conscience. Le corps ou l'inconscient ou l'âme de chacun a un langage naturel qui s'exprime pour la plupart d'entre nous d'abord par le corps (l'attitude, le regard, la posture, l'intonation, c'est-à-dire toute la connotation au sens de Lacan). Ce langage naturel se retrouve dans toutes les grandes traditions humaines comme l'art africain ou encore les arts martiaux, et le yoga. Petite mise au point sur les arts martiaux: je pratique et enseigne la capoïera, art martial traditionnel brésilien: l'art martial n'est pas là pour faire la guerre, pour tuer ou pour blesser l'autre bien qu'il ait pu et encore puisse y servir mais bien se défendre des agressions des autres, autrement dit se défendre soi des autres (qui agressent dans l'inconscience d'eux mêmes). Il est fait pour protéger: lorsque l'on se protège véritable ment soi, on protège aussi tout les autres et toutes les autres. Au lieu de se défendre de soi (concept de défense de la psychanalyse freudienne), on se défend soi en protégeant aussi les autres. L'art martial mériterait plutôt d'être qualifié d'être art de vivre, essence ou nature même de la Culture bien comprise.


.suite.

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